Photographie argentique
Photographie argentique
Chambre noir photo

Le blog du photographe argentique

Nous commençons ou revenons tous un jour à la photographie argentique à une époque où la norme est à la standardisation du numérique : il n'est pas toujours évident de trouver du conseil pour débuter. J'ai voulu à mon modeste niveau partager mes connaissances à propos de la technique argentique noir et blanc, en tout cas celles que j'aurais aimé trouver à mes débuts de photographe. Quelques articles et morceaux choisis ci-après !

Berlin, un minox 35 et 400 ISO

C’est les premières vacances que j’ai pris avec ma nana en 2011, et aussi la première fois que j’ai emmené un appareil argentique loin de chez moi. Bon, en réalité deux car j’avais décidé d’emporter une doublure de luxe : mon Rolleiflex. Maintenant je vous laisse lire, moi j’ai une currywurtz qui m’attend. Quand tu parles de Berlin tu as plein de choses qui te passent par la tête. Dans la mienne il y avait la renommée subculture de la ville avec des endroits comme le Tacheles, le mur, les friches des usines de l’est, l’architecture droite et froide de l’Alexanderplatz – un peu comme si en boucle j’avais cette chanson de Leonard Cohen dans les oreilles : First We Take Manhattan (then we take Berlin !). Puis surtout à l’évidence, il allait falloir marcher beaucoup : Berlin, c’est pas loin de 900 km carrés ! Voyager léger Histoire d’éviter 

Mettre en spire une pellicule moyen format

Pratiquer la photographie argentique est parfois une sacré prise de tête, il faut bien l’avouer. Il y a une chose sur laquelle j’ai transpiré lorsque je me suis lancé : mettre en spire une pellicule moyen format. Le 120mm est naturellement plus large que les pellicules 24×36 classiques est fatalement il te faut développer un art du bout des doigts. J’aurais aimé trouver une marche à suivre claire à mes débuts, c’est pourquoi je rédige ces lignes aujourd’hui. Lorsque tu es expérimenté, enrouler un film moyen format sur une spire afin de le développer est un jeu d’enfant. Il te faut à peine 5 minutes pour mener ton affaire. Maintenant j’ai souvenir de mes premiers essais courant 2008. Il me semble même qu’une fois, j’ai passé 50 minutes dans le noir total à pester contre le film qui tuilait dans tous les sens, refusait d’avancer dans la spire. Une vraie 

Interview photographe

Quatre photographes, une interview

J’ai une chanson dans la tête, c’est « mon bistrot préféré » de Renaud. Bon, le mec a un peu vieilli et il faut avouer qu’il est plus aussi bon qu’avant mais peu importe. Moi aussi j’aimerais bien avoir un bistrot préféré et c’est sûr qu’il serait rempli de photographes. Aujourd’hui j’ai quatre compères qui passent prendre l’apéro et que j’aimerais bien te présenter. Allé, on sort quelques bières, c’est parti. OK les mecs : on va la jouer un peu corporate mais je pense que c’est l’heure d’un tour de table. Si je vous demandais à tous de vous présenter rapidement ? Fred : Alors voilà, je m’appelle Frédéric Hérion. Je suis né en 1964 et j’habite dans l’est de la Belgique. Un endroit où il y a beaucoup de nature et où il fait froid l’hiver. Vers l’âge de 10 ans j’ai découvert chez mes parents une commode remplie de 

Scoponet

Étude de cas : la friche graphique.

Il s’agit d’une photo que j’apprécie particulièrement, visible dans ma série intitulée « no way« . Pour la petite histoire la prise de vue a été faîte un dimanche à proximité de Valence. J’avais repéré un endroit qui semblait putôt photogénique sur le papier, une vieille gare désaffectée. Arrivé sur les lieux je constate qu’en fait … Il sera difficile de faire des images tant l’endroit est petit et sans grand intérêt. Je vois un entrepôt en cours de désamiantage plus loin. Je vais tenter ma chance. La prise de vue Il y a deux entrepôts sur place. Le premier a été ravagé par le feu. Le second commence à être sévèrement dépouillé par quelques semaines de chantier. Il semble plus intéressant : reste à trouver l’angle sous lequel la photo sera faîte. Longtemps j’arpente l’entrepôt vide. Il fait froid. Pas de bruit. C’est un peu sinistre. Je remarque quand même la 

Un labo en lumière inatinique

Les pièges du labo

Le labo est l’endroit où l’image reçoit la « deuxième lumière ». Si on y enregistre les plus belles performances – l’image finale prenant vie dans cette pièce – c’est aussi l’endroit auquel tu seras parfois confronté à des « angoisses ». Une erreur même légère, et toutes tes attentes seront réduites à néant. Et autant te le dire de suite, l’erreur en question est bien souvent difficile à déceler. Tour d’horizon des pièges et écueils à éviter au labo. Le développement inachevé C’est un problème récurrent : c’est important de ne pas choisir le temps de pose de ton papier lorsque tu observes son comportement dans la cuvette de révélation. Non seulement la lumière rouge ne te permet pas de juger de la bonne venue de l’image puis franchement, ça n’est pas ce qu’on pourrait appeler une démarche scientifique. Voila ce que tu devrais savoir, et mettre en pratique : Un papier doit toujours être 

La repique photographique

On imagine que la retouche ou repique photographique, est née avec le numérique. Que nenni ! Elle a toujours fait partie du paysage : à l’ère de la pellicule la retouche allait même plutôt loin puisque tu sais, on allait fréquemment modifier les négatifs afin d’en corriger les défauts. Là je pense à un livre qui fait partie de ma bibliothèque : la retouche du négatif. Je l’ai trouvé dans un stock de photographe près de chez moi, à Valence et j’ai pris le temps de le lire. Autant le dire de suite je n’ai pas tenté de le mettre en pratique. C’est pas la motivation qui me manque, mais tu t’aperçois assez vite avec ce genre de lecture que la retouche des films argentiques, c’est un vrai métier – peut-être aussi exigeant que celui de tireur. Notes au passage la beauté de la retouche « à l’ancienne », au matolin. Je ne 

Les filtres ou écrans colorés

Les filtres existent dans un grand nombre de couleurs, et se déclinent par nuances. Suivant l’émulsion que tu vas utiliser et le but que tu souhaites atteindre, ils te permettent de revoir les contrastes généraux d’une vue, ou même de créer des filets changeant la forme même de ta scène. Tu as peut-être déjà remarqué si tu fais du numérique, il y a possibilité dans les réglages de choisir un type de « virage », si tu l’as paramétré pour faire du noir et blanc. Bon, je sais pas qui a traduit le menu des appareils chez canon mais concrètement le mec n’a rien compris. Si on transpose ça à l’argentique on ne parlerait plus de virage mais bien de filtre ou d’écran de contraste. Il existe de nombreux fabriquants de filtres et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne se valent pas tous : le mieux reste de tester tes 

Posemetre pour mesurer la lumière

Bien exposer une photo

En photo, l’exposition est une chose très subjective, personnelle. On expose pas de la même manière une vue suivant les contrastes qu’on attend du tirage final, ou suivant le sujet principal qu’on aura déterminé dans la scène qu’on photographie. Il est possible dès qu’on parle de film noir et blanc de développer tout un art de l’exposition, ou au contraire de laisser une large part à la chance, au hasard. Lis ces lignes si tu t’appelles MacGyver En argentique, je n’ai jamais utilisé que des appareils anciens. Mon premier boîtier était un Lubitel 2 – excellent quand il s’agit d’apprendre et se former. Il ne dispose pas de cellule intégrée permettant de mesurer la lumière. Lorsque j’ai grillé mes premiers films et fais mes premiers pas de photographe, je n’avais aucun outil pour déterminer le couple diaphragme/vitesse a indiquer à l’appareil. Bon, on passe en mode punk avec ces quelques méthodes 

Le film argentique : première approche

Le film est le premier support argentique qui permet de capturer l’image : il semble logique qu’on s’arrête un instant sur lui afin de connaître le minimum syndical permettant de l’exploiter à bon escient. Si on parlait de sa structure ? Je pourrais te dire qu’il se compose d’un support transparent, en acétate — matière qui pourra être intéressante pour certaines manipulations au labo. Sur ce support viennent se greffer deux choses. L’émulsion C’est elle qui va permettre d’enregistrer l’image, c’est par elle que la magie opère en quelques sorte. Elle se compose d’éléments chimiques aux noms barbares – le chlorure d’argent, le bromure d’argent et l’iodure d’argent. J’explique souvent à mon fils de deux ans qu’il ne peut pas regarder l’image au dos de mon appareil après que je l’ai prise, mais avec toi je vais aller un peu plus loin : après avoir déclenché, le film recèle l’image « latente ». 

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